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 Test ouverture infirmerie

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Fredericke Maiden
Fredericke Maiden
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Messages : 138
Date d'inscription : 23/11/2009


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MessageSujet: Test ouverture infirmerie   Test ouverture infirmerie Icon_minitimeSam 28 Nov - 15:11

La rose et l’armureViska était plongée dans un demi-sommeil. On lui avait donné une potion pour qu’elle se repose et une autre pour atténuer la douleur, et pourtant, elle avait commencé à ravoir la sensation de ce qui se passait autour d’elle bien plus tôt que ce que les adultes avaient prévu. Elle sentait une main, chaude et douce, qui lui caressait le visage. Elle reconnut l’odeur de la crème hydratante de sa mère, un mélange de lavande avec une pointe de thym. Toujours les yeux fermés, elle sourit : si sa mère était là, c’est qu’elle était en sécurité.

Elle entendait du bruit autour d’elle, des voix, d’abord indistinctes puis plus claires à mesure qu’elle reprenait conscience. « Ma nièce a été enlevée dans vos murs professeur McGonagall ! Et regardez dans quel état elle est maintenant ! Alors arrêtez de me dire de me calmer et laissez-moi voir mon fils immédiatement ! » Sa tante était là, qui aurait pu crier ainsi sur la vénérable McGonagall à part elle ? Il semblait à Viska qu’elle était aussi présente lors de la descente du Ministère, mais les moments qui avaient suivi sa libération étaient très flous.

Viska avait été enlevée six jours plus tôt. Le bracelet qu’elle portait toujours au poignet, celui avec les armoiries des Symphonie, avait été enchanté de façon à la transporter, en temps voulu, à la planque de Nathan. Le bouclier qui encerclait Poudlard n’aurait pas du pouvoir rendre ça possible, même Viska du haut de ses seize ans le savait, mais comme tous les autres sorciers, la jeune fille connaissait quelqu’un capable de briser les règles communément admises : S.

Les premières heures avaient été horribles : malgré sa fuite pendant les vacances de Noël, Nathan croyait vraiment qu’elle était heureuse de l’avoir retrouvé ! Pourtant, tout alla de mal en pire : comme elle ne coopérait pas, il commença par l’attacher, puis, quand elle commença à essayer de s’enfuir, il entra dans une courbes ascendantes de violences. D’abord frappée, Viska n’avait rien cédé : ses entraînements avec sa tante et son cousin lui avaient appris à ne pas plier face à la douleur. Elle se contentait de le fixer, sans un mot, prenant sur elle pour retenir ses cris. Le troisième jour, elle parvint à se détacher à force de faire du jeu sur ses liens : Nathan n’utilisait pas la magie pour ne pas se faire repérer par les aurors, elle était donc simplement retenue par une corde dont la vigueur s’était émoussée avec les heures. Là encore, on lui avait appris quoi faire, elle avait frotter ses liens pour faire bouger les nœuds jusqu’à avoir les pieds libres. Elle avait couru. Il l’avait rattrapé sans mal et était passé à un nouveau degré de violence : les brûlures. Cette fois Viska ne résista pas, elle cria. Mais sa volonté de s’enfuir n’en fut que plus forte et elle continua à refuser de se plier à la volonté de son père. Il la brûla donc encore. Six jours après avoir été enlevée, elle réussit une nouvelle fois à se libérer, cette fois en approchant ses mains déjà brûlées du tison qui servait à la torturer. Elle ne tenta pas de courir, elle prit la baguette de Nathan, ferma les yeux, et mit tout ce qui lui restait de force et de volonté dans la création d’un patronus qu’elle eut juste le temps d’envoyer rejoindre Myrielle. Nathan la frappa si fort qu’elle s’évanouit.

Quand elle reprit conscience, plusieurs heures plus tard, des gens s’affairaient autour d’elle. Nathan s’était encore une fois enfui, sans sa baguette et sans sa fille. Sur le mur de la cabane de pêcheur où il s’était caché avec elle, il avait écrit : Je reviendrai. C’était la dernière chose que Viska avait vu avant de réellement sombrer pour cette fois revenir à elle à Poudlard où on lui fit avaler toutes sortes de potions.

« Myrielle, je sais que vous êtes inquiète, nous le sommes tous, mais Mademoiselle Spingate est en sécurité maintenant. » La main de Viska se crispa sur les draps et elle sentit celle de sa mère s’y poser en réaction. Est-ce qu’elle était vraiment en sécurité ici ? Finalement, elle ouvrit lentement les yeux, d’abord éblouie par la lumière qui régnait dans l’infirmerie. Elle avait l’impression qu’elle n’avait pas réellement vu le jour depuis des mois, alors qu’en fait elle n’avait été prisonnière dans ce bouge que quelques jours seulement. Elle avait mal partout mais les potions faisant leurs œuvres, la douleur était moins présente qu’avant son évanouissement. Elle regarda ses bras posés sur le drap : elle était couverte de bandages, et pas qu’aux bras, elle en avait partout. Elle porta la main à sa tête : une migraine lui vrillait le cerveau. Elle n’avait que quelques pansements sur le visage, mais pas de bandage, elle supposait qu’elle n’avait eu qu’une commotion sans gravité pour des sorciers. C’étaient les bons côtés de la magie.

« Ferme encore un peu les yeux ma chérie, je vais aller essayer de les raisonner. » Lui souffla sa mère en l’embrassant d’un simple effleurement sur la tempe. Oui, peut-être qu’il faudrait qu’elle dorme encore un peu. Elle porta la main à son cou, machinalement, son collier n’y était plus. Nathan lui avait brisé la chaîne le deuxième jour. Cassé, mais sûrement réparable, elle se dit qu’il faudrait qu’elle demande aux adultes ce qu’ils en avaient fait. Comme il ne servirait à rien pour les aurors, il y avait des chances qu’on le lui redonne. Elle n’avait plus non plus son bracelet. Lui, ils pouvaient bien le garder, vu que c’était avec ça qu’il l’avait eu. Sur cette pensée, Viska se rendormit un temps.

Quand elle se réveilla pour la seconde fois, un autre débat faisait rage entre les trois femmes. « Monsieur McGowan devrait être en cours, pas ici. » Jensen était là ? Viska ouvrit les yeux et tenta de se relever ce qui attira le regard de sa mère. « Houla, non, non, non ma chérie, reste tranquille ! » Anges s’approcha de sa fille, cala ses oreillers pour qu’elle soit un peu moins allongée et se tourna vers les deux autres femmes : « Maintenant qu’il est là, on pourrait peut-être le laisser la voir, non ? » Le ton était doux mais ferme, après tout, c’était elle la mère de Viska, donc elle pouvait bien décider qui pouvait ou non voir sa fille. « Mais Madame Spingate... » commença Minerva, rapidement interrompue par Myrielle : « Vous croyez que c’est amusant de revenir dans cette école et de ne même pas pouvoir voir ses amis ? Laissez-le donc passer, il ne va pas lui faire de mal voyons ! » Agnes chercha le regard de Viska mais vit uniquement qu’elle cherchait à voir Jensen derrière les adultes. « Maman… s’il te plaît... » Murmura-t-elle finalement en prenant les mains de celle-ci. Aussi Agnes se leva-t-elle pour rejoindre la porte : « Nous allons le laisser entrer, quant à nous, nous allons régler à l’extérieur tout ce qui concerne la sécurité et la santé de ma fille comme des personnes civilisées. En plus, Alexandre attend sûrement sa mère quelque part dans ce grand château, alors allons-y. » Elle mit chacune de ses mains dans le dos d’une des sorcières et les poussa dans le couloir. Bizarrement, aucune ne protesta. Une fois le passage dégagé, elle fit signe à Jensen d’entrer mais le retint quelques secondes par le bras pour lui dire à voix basse : « Elle ira vite mieux, mais pour le moment elle a besoin de calme, tu comprends ? » Et c’était aussi pour ça qu’il fallait que la directrice de Poudlard et la styliste aillent se disputer ailleurs. Viska avait besoin d’un minimum de silence et de sérénité. Cela dit, même si Jensen avait fait part avec une certaine fougue de son désir d’entrer dans l’infirmerie pour voir sa petite amie, Agnes se doutait qu’il serait plus calme une fois qu’il aurait obtenu cette permission.

Soudainement obsédée par ses bandages, Viska remonta le drap autant qu’elle put pour les cacher, en pure perte. Elle en avait jusque dans le cou après tout… Penser à l’apparence qu’elle devait présenter lui mit un petit coup de stress : même si on l’avait lavée et que même ses cheveux étaient propres et brossés, après la semaine qu’elle venait de passer, elle devait être tout sauf belle. Réalisant la profonde vacuité de son comportement, elle essaya de penser à autre chose, mais l’horreur vécue lui revint en pleine face et elle blêmit. Déglutissant difficilement, elle tendit une main à Jensen : « Viens t’asseoir, je… j’ai du mal à rester seule. » Sa voix sonnait faible à ses propres oreilles, en plus, elle avait la gorge sèche. Elle coula un regard vers la carafe d’eau mais elle lui paraissait excessivement loin d’elle, aussi abandonna-t-elle pour l’instant. Quand Jensen fut près d’elle, elle pressa sa main sans aucune force mais se raccrocher à quelqu’un (sa mère, Jensen, n’importe qui à dire vrai…) était la seule chose qui lui permettait de contrôler la crainte de disparaître de nouveau, emportée encore une fois on ne sait où par Nathan. Mais finalement, quand son petit ami fut près d’elle, elle sentit des larmes couler le long de ses joues. Tristesse, soulagement ? Peut-être un mélange des deux… « J’ai… j’ai cru que j’y arriverai pas… » Elle essuya ses larmes d’un revers de la main maladroit. « Mais je suis rentrée... » Et comme s’il fallait qu’elle le redise pour réaliser que c’était la vérité, elle répéta de sa voix encore si abîmée : « Je suis rentrée ».

Elle s’était battue pour fuir, avait subi toutes les tortures infligées par Nathan, mais elle avait réussi, elle était de nouveau à Poudlard, près de Jensen, de ses amis, de sa famille… alors pourquoi se sentait-elle encore si mal ? Elle aurait tellement voulu être simplement heureuse d’en être sortie, mais même si c’était le cas, elle se sentait faible, angoissée, elle avait mal absolument partout… elle aurait voulu se blottir contre Jensen pour au moins bénéficier de la sensation de réconfort que ce geste lui apportait toujours, seulement elle n’arrivait pas à bouger. Une frustration de plus à ajouter à la liste après six jours infernaux. « Tu peux me servir de l’eau s’il te plaît ? » Finit-elle par demander quand ses larmes furent totalement sous contrôle. « Je ne peux presque pas bouger... » Les potions finiraient par faire effet, en attendant, elle était aussi faible qu’un oisillon tombé du nid. Une sensation qu’elle était sûre de détester. Là encore, à part prendre son mal en patience, elle ne pouvait rien y faire. Et ça aussi, elle détestait.

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